Cette ville à la fois prospère et cultivée a attiré de nombreux Canadiens au tournant du siècle. L’un d’eux, un enseignant ontarien nommé Arthur Currie, arriva en 1894. Peu de temps après, il s’enrôlait dans l’artillerie locale comme artilleur. Currie a connu le succès à la fois en tant qu’homme d’affaires et milicien. Au début de la guerre, il a obtenu le commandement du 50e régiment (Gordon Highlanders of Canada), l’un des deux régiments victoriens de la Première Guerre mondiale. En aussi peu que quatre ans, Currie est devenu le commandant du Corps canadien entier. En reconnaissance de sa contribution au pays, la rue où il habitait a été rebaptisée l’allée Arthur-Currie.
Des troupes canadiens défilant dans les rues - Victoria (Colombie Britannique), 1915.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville a de nouveau fait son devoir. Le havre de Victoria a joué un rôle important dans la protection de la côte canadienne pacifique contre une attaque ennemie, et le dépôt de machines de Victoria a lancé 25 navires pendant les six années de guerre, dont le HMCS Quesnel en 1942. Tout au long de ces années de bouleversements, le Royal British Colombia Museum a poursuivi sa croissance fulgurante et a continué de former son personnel. Aujourd’hui, des centaines de milliers de visiteurs explorent le musée chaque année et profitent des nombreuses expositions permanentes et temporaires qu’il présente.
Sources:
1. www.royalbcmuseum.bc.ca/about/museum-history/ (en anglais seulement).
2. "WWI and Victoria: A city goes to war," Université de Victoria (en anglais seulement).
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