Lorsque l’Empire britannique est entré en guerre en août 1914, la petite ville de Kelowna, dans la vallée de l’Okanagan, a été appelée à l’action. Les hommes se sont empressés de joindre l’armée. En septembre, le conseil municipal apprenait que 177 hommes des environs s’étaient inscrits sur une population totale de 2 200 habitants. Ces hommes se sont enrôlés auprès du 30e régiment (British Colombia Horse), un régiment de cavalerie local, puis auprès du 2e bataillon (Canadian Mounted Rifles), lorsque le régiment de cavalerie a été transformé en 1916. Bon nombre d’entre eux ont combattu à Vimy dans la 8e brigade d’infanterie canadienne. Kelowna a aussi beaucoup contribué sur le front intérieur. Les dons ont afflué vers la Croix-Rouge canadienne, et une succursale locale du Fonds patriotique canadien s’y est établie. Les anciens combattants de retour chez eux en 1918 ont mis sur pied une filiale de la Great War Veteran’s Association, l’ancêtre de la Légion royale canadienne.
Kelowna a répondu une fois de plus à l’appel aux armes en septembre 1939. Le 2e bataillon (Canadian Mounted Rifles), connu alors sous le nom de 9e régiment blindé (British Colombia Dragoons), a combattu sous la 5e Division blindée canadienne en Italie. Ce régiment a également pris part à la libération des Pays-Bas. Un cénotaphe dans le centre-ville de Kelowna rend hommage aux hommes de la région qui ont sacrifié leur vie lors des deux conflits. Une passerelle à proximité est dédiée à l’une des villes sœurs de Kelowna, Veendam, en Hollande, libérée par les soldats de Kelowna en 1944.
Le musée militaire de l’Okanagan, membre de la Société des musées de Kelowna, abrite la bibliothèque et les archives militaires Vince Bezeau, en plus de présenter des expositions spéciales sur l’histoire militaire.
Sources:
1. Description du cénotaphe sur le site Web de la ville. (en anglais seulement)
2. James H. Hayes. « Kelowna in World War One », Okanagan Historical Society, volume 61, 1997.
3. Site Web de la Société des musées de Kelowna. (en anglais seulement)